Anette et Pono vivent dans la vallée de Taaoa, à Hiva Oa aux îles Marquises. Nous sommes allés à leur rencontre pour découvrir un repas typiquement marquisien. C’est dans leur maison qu’ils nous attendent pour partager ce moment.

Nous nous approchons de leur maison et nous voyageons déjà grâce au son du ukulele. Anette nous attend. »Mave Mai » (bienvenu en marquisien), un immense sourire se dessine sur son visage. C’est certain, la convivialité est de mise et nous sommes loin du cliché qui parle du marquisien comme quelqu’un de dur. Bien au contraire, c’est la douceur à l’état pur.

Tout y est, jolie table, tissu fleuri de Polynésie, couronne de fleurs, et ses « beautés » comme elle les appellent, ce sont toutes ses plantes vertes qui ornent son jardin et sa terrasse.

Nous somme là pour préparer un repas traditionnel avec le fruit de l’Arbre à Pain, le uru. Mais avant de se mettre au travail, nous faisons connaissance, nous échangeons et nous nous apprivoisons.

Le uru est un fruit tout rond, tout vert, qui à des légendes à son nom, tellement il a pu nourrir de cœurs et d’estomac en Polynésie. Partager ce moment de la cueillette à l’assiette est un régal pour les sens, une vraie préparation ou tout prend son sens. C’est ce que nous vous invitons à découvrir au fil du reportage.

Prendre le temps de se nourrir avec conscience. Aujourd’hui, nous préparerons poisson cru au lait de coco et Ka’aku.

Tout d’abord, nous sommes allés cueillir le uru dans le jardin de Anette et Pono. Le uru mûr se reconnaît grâce aux petites traces blanches dans ses sillons. Après la cueillette, la cuisson, au feu de bois. Pono prépare le feu pour cuire le uru directement dans les braises. Les urus déposés dans les flammes, c’est un instant de partage: la chaleur des marquisiens.  On se sent chez nous, c’est notre famille à cet instant, durant cette matinée, ce repas. 

On découvre au travers de cette échange convivial, la générosité des marquisiens et leur lien puissant à la nature qui les entoure.

 

 

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